Devenir l'estran
Hadrien Loumaye
Julia Renaudot
Alexane Sanchez
Intervenants
+ Jacques Di Piazza + Clément Jacques-Vossen + Barbara Sauveur
Vernissage 25/03/2022 I 17:00>21:00
> Dimanche 27/03/2022 I 14:00>18:00
Barbara Sauveur
Ordre du dimanche 27 mars de 14 à 18h : La création de la fève en argile.
- Prêter matière à un état, une émotion, une pensée fragile.
- Se décharger de cette fragilité en imaginant sa forme.
- Se soigner en se confiant à la matière.
> Samedi 23/04/2022
I 14:00 >18:00
Jacques Di Piazza
I 15:00
Barbara Sauveur
« Il semblait à Robinson que toute l'île de Speranza était un immense gâteau et qu'il était lui-même la petite fève cachée au fond de la croûte".
Ordre du samedi 23 avril de 15h à 18h : La dégustation de la brioche.
- Réceptionner la fève d'autrui pour accueillir son doute, sa faille, son mal.
- La nettoyer en bouche et en découvrir fièrement la forme.
- La porter en boutonnière et parader avec dans les rues en fleurs.
> Dimanche 08/05/2022 I 16:00
Alexane Sanchez + Clément Jacques-Vossen
Accompagnement musical: Olivier Pé , Yannick franck
En fait, bien des cavernes ont connu, sur une très longue durée, la fréquentation successive et alternée des ours et des hommes. Mais ce que l’on y trouve dans la plus grande abondance, ce ne sont ni des images peintes ou gravées, ni de simples empreintes de pattes ou de griffes, mais des milliers d’ossements.
Michel Pastoureau
Les artistes ont fait le voyage, pour explorer un territoire qui leur est propre et en trouver la limite.
Ensemble, ils se complètent et deviennent l’estran, cet espace instable, éphémère entre terre et mer.
Alexane Sanchez questionne le rapport à l’autre, celui dont il n’est jamais possible de définir une identité. Elle dissocie l’interprétation du réel et interroge le vivant.
Hadrien Loumaye se penche sur l’apparition et la disparition. Dans sa pratique, il démontre l’impossibilité de capter un paysage ; sujet. La résultante du voyage définit ses tableaux.
Julia Renaudot travaille sur la notion floue de la limite. Elle tente de saisir l’insaisissable pour communiquer sa perception intime et éphémère d’un lieu.
Des traces sur le sol, indiquent leurs pas pour y découvrir l’errance futile.